Une fois ma tente pliée, je fonce droit direction la méditéranée, que je cotoyerai pour la suite de mon voyage.

Alors que je mange mon petit déjeuné sur un banc, un vieil homme vient (essayer de) discuter avec moi. Heureusement un autre monsieur non-loin parle anglais et se joint à la conversation. Avant que je le sache, une petite dizaine de personnes sont autour de moi et les questions fusent. Tout ça se finira en une séance photo.

J'essaie d'éviter l'autoroute en empruntant une route sineuse, qui traverse alors ce qui ressemble à des stations balnéaires plus ou moins abandonnées.

Sur la fin, impossible d'évité l'autoroute, dont la bande d'arrêt d'urgence est presque impraticable... Je m'arrête pour ma pause de midi à l'ombre d'un arbre, et la une voix m'interpelle "Çay ! Çay !!". Un cammionneur est a en train de préparer son thé à l'ombre de son camion et m'en offre une tasse. Il me propose rapidement de charger mon vélo dans son camion pour les 10 derniers kilomètres d'autoroute qui me restent. J'hésite puis accepte. Ce fut impressionnant de monter dans la cabine de pilotage d'un camion !

Il me dépose à une station essence, là ou les routes locales reprennent, et j'arrive rapidement a Ayvalik, où je rencontre mon hôte perse, ayant grandit à Zürich.

Omid me dira très rapidement : "In Switzerland, where i was born, I’m a Persian; In Persia, where my parents come from I’m a Swiss; In Turkey, where i live I’m a foreign! Everywhere i went i was always a stranger, I never find a place called "Home". As I was young, It made me sad, but now i'm very happy about it. I have no country, no city, no politics, no religion to fight for."

Je vais bien m'entendre avec Omid, l'endroit est magnifique, et mes jambes sont fatiguées. Ça sent le jour de pause.